Iona…
… évoque un sauvetage suite à un abandon. Un traumatisme passé ancré, et qui demeure, une tristesse.
Elle montre une cour, un abandon, parle de la lâcheté des humains. Elle dit qu’elle a traversé des moments difficiles, subi une perte de repères. Elle n’était à priori pas sevrée, et aurait échappé à la mort. Trouvée errante, livrée à elle-même, « laissée pour compte » dit-elle. Elle s’est sentie en danger. Elle aurait maintenant du mal à faire confiance, même si aujourd’hui elle se sent privilégiée, plus rassurée et qu’elle a gagné en confiance. Elle parle d’une incapacité à se défendre et voudrait dire à ses gardiens qu’elle a peur (…)
Iona montre qu’aujourd’hui elle est bien et voudrait rester : une belle vie, épanouissante. Elle remercie pour avoir été adoptée et parle d’une association. C’est une chance et elle le mesure, elle reçoit de l’affection, de l’amour et se trouve dans un foyer aimant.
Elle a une gratitude infinie et ne voudrait pas revenir en arrière suite aux épreuves traversées.
Elle parle d’une proximité avec la gardienne, de jeux, de paroles, d’échange ; la gardienne lui parle beaucoup, communique, transmet, essaie de la rassurer, de trouver une solution pour lui faire comprendre. Iona voudrait lui dire qu’elle sait mais qu’elle a peur. Elle évoque un sentiment d’insécurité.
Une peur qui reste et qui l’oblige à se défendre, comme un instinct de survie, une nécessité. Elle voudrait lâcher prise, se détacher de ses peurs, être plus sereine mais c’est plus fort qu’elle, elle n’arrive pas à contrôler, à maîtriser et dit qu’il y a quelque chose qui reste de son passé, sa vulnérabilité, une nécessité de protéger son foyer, son périmètre, son environnement. C’est aussi une utilité qu’elle se donne pour rester (…)
